let's find the sound of silence in a burnt thought × jean

▬ PSYCHOLOGIE DU PERSONNAGE :


Jean est une jeune femme polie et généreuse. Particulièrement douce et faisant preuve d'une gentillesse certaine, elle a un énorme cœur. Personne ne pourra le nier. Sa douceur la rend fragile, tout autant que sa sensibilité. On a peur de la froisser, telle une fleur fanée que l'on aurait à peine effleurer qu'elle s'évanouirait. Elle paraît fragile, discrète, mais si à une fois elle doit être comparée il faudrait la comparer à une rose. Sa sensibilité et sa douceur font sa beauté mais elle cache pourtant une force énorme. Vous ne pourrez jamais la briser, jamais. Car elle a déjà atteint un point de non-retour. Son visage et ses expressions sont un livre ouvert, mais pas son cœur. On peut lire sur elle en superficie, mais il est plus dur de percer la carapace qu'elle s'est forgée. Renfermée sur elle-même et mystérieuse elle a souvent du mal à engager la conversation. Sujette à des railleries depuis des années elle a arrêté de se battre pour rien et préfère s'éloigner sans un mot et faire ce qu'elle doit faire. Jean est une femme simple et loyale. Elle pourrait se sacrifier pour les autres sans aucun soucis. Elle possède une intelligence certaine et même si elle ne parle pas, elle sait utiliser correctement les mots pour arriver à ses fins. Elle pourrait tenir un débat pendant des heures et le remporter. C'est une jeune femme qui n'est pas effrayé par grand chose sinon elle-même, ses pouvoirs, cette force qu'elle ressent en elle et dont la puissance la terrifie car elle ne sait si elle pourrait un jour la contrôler et le fait de blesser des innocents par sa faute l'accable plus qu'autre chose. Et cela effraie tout autant que les autres... Aussi elle est quelque peu solitaire et aime se retrouver seule la plupart du temps, ça la détend et elle peut respirer calmement.


▬ POUVOIR/S, CAPACITÉ/S :


Détentrice du gène X, Jean est une mutante et ce depuis sa naissance. A ce titre elle se retrouve offerte de facultés surnaturelles. Celles-ci se sont révélées au début de sa deuxième décennie d'existence. Télépathe, Jean peut s'infiltrer dans l'esprit des gens et entendre leurs pensées sans aucun véritable effort. Néanmoins pendant un certain temps elle en souffrit. Elle ne contrôlait rien et elle entendait tout, tant de voix qui l'agressaient lui faisait plus de mal qu'autre chose et le fait de tomber dans une certaine schizophrénie la fit se renfermer sur elle-même. Avec le temps elle a apprit à trier ces voix et se concentrer sur ses propres pensées, aussi elle n'est plus aussi tiraillée. Elle peut communiquer grâce à ce pouvoir, projeter des pensées et protéger son propre esprit d'attaques extérieures. Jean est également une puissante télékinésiste. Elle peut soulever, faire léviter, bouger, casser, manipuler des objets ou des personnes sans les toucher par la simple force de son esprit. Elle pourrait même voler à quelques mètres au-dessus du sol en contrôlant les molécules d'air, mais c'est une capacité encore endormie. Grâce à une énergie télékinétique Jean peut créer un mini champ de force protecteur autour d'elle. Elle peut utiliser cette énergie également de façon offensive. Notre jeune mutante est pourtant l'hôte d'une force beaucoup plus puissante que cela et qui ferait d'elle le mutant le plus puissant. Le Phénix. Cette entité est une force mystique qui réside en Jean depuis sa naissance et lui accorde des pouvoirs et une force dont elle n'a pas conscience. Ainsi elle est souvent atteinte de visions prémonitoires qui lui parviennent lors de son sommeil, la plupart sont des avertissements et d'autres se réalisent vraiment. Si elle pouvait contrôler le phénix, Jean pourrait contrôler la matière et l'énergie à un niveau moléculaire, augmenter la puissance de sa télépathie et télékinésie au point de désintégrer objets et personnes, tout comme projeter un feu particulièrement destructeur ou en faire un bouclier. Par définition, la force du phénix qui se trouve en elle pourrait détruire le monde sans laisser la moindre trace. Jean est une mutante de classe oméga.


▬ HISTOIRE :


L'histoire de Jean n'est pas jolie. Ses pouvoirs ne sont pas venus le jour d'un examen suite à un stress. Non. Jean n'est pas une enfant heureuse, ni une femme heureuse. Il lui reste du chemin à parcourir avant de trouver la paix. Elle se contente de vivre avec ce qu'elle a pour trouver du réconfort. Le même réconfort qu'elle a pour la première fois trouvé le jour de sa naissance, faisant par la même occasion le bonheur de ses parents, John et Elaine Grey ainsi que de leur première fille, Sara. John était professeur d'histoire dans un lycée et Elaine s'occupait des filles à la maison. Jean eu une enfance plutôt heureuse avec sa sœur, des joies, de moins beaux moments, ce que la Grosse Pomme avait à leur offrir en tout cas. Déjà à cet âge, Jean aimait s'évader, fuir quelques heures dans le jardin pour monter aux arbres et lire un livre sur une des branches. Petite fille extrêmement gentille elle se rapprocha d'Annie Richardson, une petite nouvelle de l'école qui était arrivée en plein milieu d'année et qui n'avait pas réussi à se faire des amis. Jean la prit immédiatement sous son aile et la conforta, fit d'elle sa nouvelle amie avec Sara. Les trois passèrent énormément de temps ensemble et la vie de Jean prit un autre tournant lorsqu'elles eurent la permission d'aller jouer au frisbee à Central Park alors qu'elles avaient dix ans. New York n'est pas dangereux en pleine journée pour trois enfants, pas tant que ça. Sauf si les enfants se laissent aveugler par leurs jeux. On est trop pressé d'attendre le parc pour jouer, il n'y a personne dans la rue, on lance le frisbee, on rigole, on le lance plusieurs fois. Les éclats de rire et la joie nous aveuglent, le temps semble alors se figer, un moment gravé dans les mémoires à jamais. A jamais. Tout n'est que ralentit mais alors que Jean ramasse le frisbee, Annie s'approchant en riant, elle entend un crissement de pneu puis un choc. Aucun cri n'a eu le temps d'être poussé. La jolie rousse se redressa, vit l'horreur sur le visage de sa sœur, puis se retourna et posa les yeux sur le corps d'Annie, au milieu de la chaussée, à terre, celle-ci se colorant d'un liquide écarlate. C'est Jean qui hurla la première tout en s'élançant vers son amie, la prenant doucement dans ses bras pour la rassurer alors qu'une peur certaine commençait à la prendre. Elle était jeune et elle ne comprenait pas encore tous les principes de la vie. La mort, elle connaissait, mais elle ne s'imaginait pas la rencontrer aussi tôt. Annie non plus. Jean se mit à la bercer doucement alors que des larmes perlèrent sur ses joues, la priant, la suppliant de rester en vie. Un feu lui rongea alors les os et elle fut confrontée à la dure réalité de la vie. Sans qu'elle n'en prenne conscience, sa télépathie se réveilla et instantanément elle fut connectée à l'esprit d'Annie, elle la sentait partir, elle sentait la fatalité de ce qui allait se passer et elle avait peur. La peur de devoir un jour se séparer de sa sœur, ses parents, sa famille et ses amis... La peur de voir des êtres chers partir... Le feu s'embrasait vite et Jean, croyant que c'était simplement la douleur de la perte ne comprit pas lorsqu'elle sentit une force se décupler en elle. Elle en fut effrayé, au plus au point, sentant la vie d'Annie qui quittait son corps. Et c'est à son tour qu'elle s'évanouit, aux côtés d'Annie, dont le corps venait de perdre toute trace de vie. Jean était encore jeune et lorsque les secours arrivèrent, personne ne put la réveiller. Elle resta donc deux ans dans un hôpital, dans le coma. Pendant deux ans son esprit tenta de digérer le traumatisme du départ d'Annie. Pourquoi vivre si c'était pour voir les êtres que l'on aimait le plus partir ?


A son réveil, la pré-adolescente ne fut plus jamais la même. Elle ne parlait pas, à personne. Au début ce n'était que les camarades. Surtout qu'elle venait de rentrer au collège après avoir passé deux ans dans le coma, les rumeurs allaient bon train sur son sujet. On ne se moquait pas. Quand les autres connaissaient les faits, il n'y avait rien de quoi se moquer ou de quoi rire, mais chacun parla sur son dos. Quand elle les croisait dans les couloirs elle pouvait les entendre chuchoter à son sujet et ce même lorsque leur bouche restait close. Elle entendait leur pitié, trop de pitié. De leur part ou de celle des professeurs. Un matin elle refusa d'aller en cours. Puis elle refusa de sortir de la maison, d'aller faire les courses. Plus le temps passait et plus elle entendait des voix. Un lieu emplit de personnes était trop à gérer pour son esprit, elle pourrait devenir folle, elle le craignait. S'isoler était pour elle la seule échappatoire. Alors quand ce fut de plus en plus dur elle s'enferma dans sa chambre, tentant de s'isoler en écoutant de la musique à travers ses écouteurs. Cela la libérait. Ses parents ne surent que faire et consultèrent des psychiatres sans qu'aucun d'eux ne puissent aider la jeune fille. L'acharnement paya et l'un d'eux leur conseilla de traiter avec un certain Charles Xavier. Ce dernier accepta de les aider, intrigué du cas de Jean et lorsqu'il la rencontra il sut immédiatement avec quoi il avait à faire et cela lui décrocha un petit sourire que personne ne perçut. Jean leva les yeux de son livre lorsqu'elle entendit une voix. Qu'une seule voix. Il n'y avait plus la voix de sa mère, ni celle de son père ou sa sœur. Juste celle de cet homme qui se tenait sur le seuil de sa porte. Et il n'ouvrit pas la bouche. Au début il lui semblait qu'elle ne faisait qu'entendre ses pensées mais c'était bien un dialogue qu'il tentait d'instaurer. Était-il... ? Oui Jean, je suis comme toi. Je les entends aussi. Dés lors un lien s'installa entre les deux et Charles devint une figure paternelle pour Jean au fil de ses visites. Il lui mit des barrières mentales autour de son esprit afin qu'elle ne soit plus dérangées par les voix le temps qu'elle apprenne et lui expliqua ce qu'elle était réellement. Une mutante.


Lorsqu'elle fut en âge de quitter le collège elle intégra sur conseil de Charles Xavier son institut pour jeunes surdoués qui en réalité se révélait être une école pour mutants. Au début tout se passa bien et Jean apprit énormément sur la gestion de ses pouvoirs qui se révélaient être particulièrement puissants. Puis elle sentit le regard des autres sur elle un matin. Elle apprit qu'elle avait fait un boucan terrible dans l'institut la nuit dernière suite à des rêves étranges. Cela se reproduit plusieurs fois et une nouvelle fois elle vit la peur des autres dans leurs yeux. Elle ne s'en formalisa pas et poussa plutôt un soupir. Seule à nouveau.

/!\ contient des spoilers de X-Men : Apocalypse.

Tout changea lorsque un de ses rêves fut plus puissant que les autres. La fin du monde... Elle avait vu la fin du monde... Impossible de se rendormir après cela. Charles Xavier amena alors un nouvel élève à l'institut, un dénommé Scott Summers. Un lien certain se créa entre eux deux et Jean était heureuse de trouver un ami dans sa solitude, quelqu'un qui en plus partageait des points commun avec elle. Néanmoins tout ne fut pas rose et rien ne fut plus pareil. Apocalypse, un des premiers mutants et qui tenait bien son nom, était réveillé et comptait détruire le monde afin d'en reconstruire un nouveau, un meilleur d'après lui. Après l'explosion de l'institut, Jean aida à le combattre, se retrouvant au passage bloquée chez Strucker. C'est là qu'avec les autres ils libérèrent un homme, qui n'en était plus vraiment un, mais qui les débarrassa des hommes à Strucker. Avant de le laisser partir, Jean lui rendit une partie de ses souvenirs en plongeant dans ses souvenirs, surprise de trouver en cet homme un charme et une douceur particulière malgré son apparence. Quand vint le combat final contre Apocalypse, tout n'était que chaos et Charles était sur le point de mourir. Jean l'aida à combattre l'esprit d'Apocalypse et libéra la force qui était en elle, le phénix. Son corps s'auréola de flammes et elle détruisit le corps et l'esprit du mutant. Ça non, elle n'était plus la même. Elle était une X-Men.